Notre Europe et la leur

Publié le par Europe Ecologie-Les Verts Hautes-Pyrénées

Notre Europe et la leur

 

Ce qui se passe aujourd'hui en Italie nous concerne de près, car cela met en jeu deux conceptions de l'Europe pour lesquelles il va falloir sortir de notre mentalité de consommateurs de spectacle politique, et nous lever enfin de nos fauteuils pour nous engager.

Derrière Salvini et Di Maio, petits coqs machistes dressés sur leurs ergots, il y a une certaine idée de l'Europe qui se propage et s'affirme partout sur notre continent. Quelle est-elle ?

Leur Europe est fondamentalement celle de la guerre : guerre des mâles sûrs de leur supériorité contre les femmes qui revendiquent l'égalité, guerre des hétéro-patriarcaux contre les LGBTQI qui menacent leur identité autoritaire, guerre des micropatriotes (tous ces "imbéciles heureux qui sont nés quelque part" chantés par Brassens) contre les "étrangers", guerre des "bons catholiques" contre tous les hérétiques et les malcroyants, guerre enfin d'un "peuple" bien mal orienté contre les "diktats de Bruxelles et les marchés financiers".

 

A cette Europe de la guerre, nous devons opposer sans complexe et en toute clarté l'Europe qui se bat pour la paix. Contrairement à la leur, notre Europe est celle de l'égalité, de la solidarité et de la liberté.

Car la première victime, on le voit dès à présent, de cette Europe de la guerre, est la liberté.

C'est pourquoi nous devons d'abord nous lever pour la défendre contre toutes les lois liberticides enfantées par des socialistes dévoyés. Nos amis socialistes doivent avoir à coeur d'effacer les tâches faites sur leur drapeau par les Valls et les Collomb. Des tâches qui auraient choqué un Jaurès ou un Blum, comme celles commises par un Guy Mollet en Algérie.

Nous affirmons également qu'en appliquant "de façon tatillonne"(E.Macron) le "règlement Dublin" en renvoyant à la frontière italienne tous les exilés qui se présentent, notre gouvernement a nourri le monstre xénophobe en Italie comme en France. En cela, il a doublement attenté à notre Europe : en refusant la solidarité entre pays dans l'accueil des exilés, et en niant la liberté de déplacement de ces derniers.

Il a donc perdu le droit de parler en faveur de notre Europe.

 

Il est temps que chacun se lève pour nous rejoindre dans ce combat. Car nous nous battons pour la bonne cause : pour délivrer le genre humain.

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