Migrants : égoïsme ou solidarité, il faut choisir

Migrants : égoïsme ou solidarité, il faut choisir.

Alors que certains n'hésitent plus à dire qu'il faut fermer nos frontières pour repousser les "chasseurs d'allocations sociales" que seraient tous les réfugiés qui se présentent à nos portes, il faut dire clairement nos choix.

Nous refusons de voir en tous ceux qui arrivent des ennemis.

Ce sont des humains comme nous, et notre premier devoir d'humains est de les accueillir et de les écouter.

Nous sommes, tout autant que les électeurs du Front National, touchés par le chômage ou la baisse du pouvoir d'achat. Et pourtant nous refusons d'abdiquer notre humanité au profit d'une "identité nationale" largement usurpée : nous ne sommes pas moins Français qu'eux. Nous le sommes différemment : pour nous, être Français, c'est d'abord être solidaire.

Nous récusons donc cet "égoïsme sacré" qui est la seule valeur commune à ces électeurs-là.

Et nous avons dans notre Histoire, autant, et peut-être plus, de références à afficher qu'eux : des Justes de 1940-45 aux accueillants des Républicains espagnols de 1939, en passant par ceux des boat-people de 1979.

Cette République qui proclame sur les frontons de ses bâtiments publics : 'Liberté, Egalité, Fraternité", nous ne nous la laisserons pas confisquer par les héritiers de Pétain et de Maurras, qui l'ont supprimée dès qu'ils en ont eu l'occasion.

Portons haut et sans concession les valeurs de la République : accueillons les réfugiés.