Du TSCG au budget 2013 : un engagement responsable

Publié le par Europe Ecologie-Les Verts Hautes-Pyrénées

 

Du TSCG au budget 2013 :

au-delà des postures démagogiques et des faux-débats

un engagement responsable

pour le désendettement, la transition écologique et la refondation de l'Europe

 

Comme l'exprime le politologue Gérard Grunberg, le dilemme d'EELV est de savoir si nous voulons devenir un véritable parti de gouvernement ou non : voulons-nous rester englués dans la culture protestataire d'extrême-gauche au côté de Lénines d'opérette , ou voulons-nous construire véritablement quelque chose dans un partenariat conflictuel avec la social-démocratie ?

Dans ce second cas de figure, il convient d'assumer des positions pas forcément simples, difficiles à expliquer, mais porteuses d'une dynamique de progrès pour l'Europe et les peuples.

Voter "non" à la ratification du TSCG, peut-être, mais à condition d'expliquer pourquoi nous votons "oui" à la loi organique qui en est l'application : parce que la nécessité de sauver l'euro et la solidarité européenne et d'entamer notre désendettement est un impératif premier, auquel le caractère contre-productif des politiques aveugles d'austérité n'est pas nécessairement lié.

 

Austérité il y a et il y aura, mais celle-ci doit être mûrement réfléchie et bien ciblée.

Et c'est tout l'enjeu du débat sur la loi organique et la loi de finances 2013 : les amendements que porteront les parlementaires EELV auront tous pour but de favoriser les activités tounées vers la conversion écologique de l'économie et de la société en tournant la page de 200 ans de productivisme destructeur des ressources naturelles et du vivre ensemble.

Seul ce grand projet peut justifier les ponctions fiscales supplémentaires que ce projet de budget inflige aux classes moyennes comme aux classes supérieures.


Refondation de l'Europe il doit y avoir, mais celle-ci ne se décrète pas à Paris, elle doit entraîner tous les peuples de l'Union.

Et c'est tout l'enjeu de la préparation des élections au Parlement européen de 2014 :

celles-ci doivent être celles du saut collectif dans un débat politique post-national, avec des listes européennes et des têtes de liste explicitement candidats à la présidence de la Commission européenne.

Pour le préparer, notre Parlement national doit débattre régulièrement des choix opérés lors des Sommets européens en amont de ces Sommets pour mandater démocratiquement notre gouvernement.

Seul ce saut qualitatif peut redonner un légitimité démocratique à une Union enfermée dans les marchandages confidentiels entre gouvernements.

 


Publié dans politique nationale

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